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Caféïne Automobile

Épisode 1

À LA LYONNAISE

Business

Cela peut paraître annodin mais mine de rien, le Café 203 existe depuis 19 ans.

Sa longévité ? Il l'a doit à son audace et sa détermination à mettre au service de chacun une restauration de qualité dans une atmosphère conviviale et chaleureuse. 

Bonus : un supplément d'idéaux défendus par Christophe Cédat, patron de ce haut lieu de la restauration lyonnaise. 

Le "203" n'est pas né par hasard : si l'on vous raconte que nos burgers existent grâce à l'art contemporain, vous nous croyez ? 

Christophe Cédat rêvait d'un cabaret culturel à travers lequel la restauration et le spectacle en était l'essence. 300m2 dédié à la fête, au partage, aux plaisirs de la nuit : l'idéal. L'entrepreneur en devenir s'est vu être restreindre par la réalité financière. Il a donc basculé sur un projet plus raisonnable. Ce qu'il recherchait était un endroit qui a du vécu. 

 

 

 

 

 

 

 

Avant l'achat du Café 203, il cultivait une certaine passion pour le monde de l'automobile comme en témoigne ses multiples 203 soigneusement gardées. À 30 ans il parcourait la France avec la 203 Expo Mobile. 

"On m'a proposé ce lieu, que personne ne voulait."

L'idée étant de dire que même à la retraite, ces vieilles voitures disparues du marché pouvaient avoir une autre vie. Les 203 qui ont vécu dans les années 50 ressurgit en 2000 avec une autre fonction voire une autre vertu : une voiture au service de la culture et d'une certaine humanisation de l'espace urbain. 

7 ans après la naissance de l'Expo Mobile, Christophe Cédat achète l'établissement, l'appelle Café 203 et expose autant d'artistes qu'il souhaite. L'Expo Mobile, quant à elle, devient le prolongement des expositions du Café.  

"L'idée était de former le goût et le regard"

Mélant sa passion pour l'art contemporain et l'automobile, il affiche au compteur de sa voiture plusieurs milliers de kilomètres d'exposition : de Lyon à Paris, de Monaco en remontant par l'Ardéche. La 203 Expo Mobile sillonent la France. Une renomée sur la scène lyonnaise lui permet de se faire un nom dans un milieu souvent fermé. Grâce à sa 203, il devient précurseur d'un mouvement : l'humanisation matérielle. 

"Les expositions extérieurs étaient un peu plus militantes. Pour les puristes, exposer dans un café etait une espèce d'outrage puisque l'oeuvre était destinée à la galerie, son habitacle naturel. Pour moi, il fallait que les oeuvres soient en contact avec les gens dans leur quotidien. Je me disais que dans un café, c'était intéressant qu'il y ait cette confrontation."

Christophe Cédat,

personnage principal

Emmanuel Cédat

Il n'a que 19 ans lorsqu'il accompagne son frère dans la création du Café 203 en 1997. Malgrè son jeune âge, le voila responsable du personnel, tandis que Christophe dévellope l'image du café sauce Cédat et le dynamise culturellement. Les rôles ainsi déterminés, les deux frères sont parés pour construire une maison de grande réputation. En 2008, à l'aube de ces 30 ans, le plus jeune de la fraterie quitte le Café 203 tandis que le plus grand est engagé pour la "préservation des espèces fumeurs". La même année, il ouvre le Café Cousu* et les Terrasses de St Pierre (concession au Musée des Beaux Arts). Il développe des concepts en s'appuyant sur son expérience au Café 203 : travailler la qualité et l'audace. 2009, c'est au Musée Gadagne qu'il installe un restaurant, et puis en 2012 il ouvre la Platine à la Cité du Design de St Étienne. C'est ingénieux à chaque fois, on y retrouve une ambiance. C'est la success story d'un jeune ardéchois qui faisait les saisons sur ces terres de naissance devenu un entrepreneur lyonnais respecté. Mais bon, de toute façon, les Frères Cédat n'ont jamais manqué d'imaginantion. S'implanter dans des lieux culturels devient la ligne de marque d'Émmanuel. 

Second rôle du Café

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